☼ Capture de petits troubles fêtes ☼



La fête scolaire, toujours aussi animée…

Nous étions au mois de Décembre, vous savez, l’époque de l’année où ces magnifiques flocons blancs tombent du ciel par milliers. Drüm, plus blanche et rose que jamais eut l’opportunité de voir revenir un ancien habitant du royaume, Alexander Anderson. Celui-ci s’était proposé pour s’occuper des préparatifs de la Fancy-fair en faveur des œuvres caritatives, la fête scolaire ne pouvait choisir de meilleur moment pour avoir lieu. Alexander, très attentif à la situation du pays l’ayant vu grandir, s’occupe de ces fondations pour tous les enfants nécessiteux… Bien-sûr, la génération précédente disparu, ceux que notre héros connaissait laissèrent leurs places à d’autres, leurs enfants. Entretenant une relation de bonne facture avec la directrice de l’école, notre ami se proposa une nouvelle fois pour contribuer au bon fonctionnement de la fête. Et pour vous dire également, cette charmante femme se sentait bien plus en sécurité en sachant que cet officier de la Marine était présent sur l’île. Seuls dans le bureau, ils engagèrent immédiatement la conversation :

« Bonjour Kareen, comment te portes-tu ces derniers temps ? »

« Hum… Sans plus avant ton arrivée ici, qui aurait cru que nous nous retrouverions presque un demi-siècle plus tard à l’endroit où nous nous sommes rencontrés pour la première fois, ici dans cette cours de récréation. Regarde, tu reconnais cet arbre là-bas ? Je ne l’ai jamais déplacé... »

« Oui, c’est vrai… » Dit-il en souriant légèrement.

Tout en se remémorant les vieux moments appartenant au passé, Anderson embraya sur la raison de sa présence au royaume :

« Chère Kareen, tu n’es pas sans savoir que mon temps est précieux, pourtant je suis ici comme chaque année, trouvant à chaque fois de nouvelles idées pour amuser ces gamins dont tu as la charge. C’est apaisant, merci… »

« Tu n’as pas à me remercier Alexander, après tout, te refuser quoi que ce soit m’est impossible… » Répliqua la directrice, le sourire aux lèvres.

« Kareen… »

Une fois sortis du bureau, Kareen et Alexander se dirigèrent vers le gymnase, salle de danse improvisée, les professeurs ainsi que les parents qui seront présents pourront l’investir et y mettre l’ambiance, enfin… C’est ce que notre ami avait en tête jusque-là. Une fois sur place, notre héros eut tout le loisir de constater qu’une quantité assez conséquente de matériel, des serpentins, des canons à confettis, une chaine stéréo, une fontaine à chocolat et bien d’autres choses encore était présente. Bien entendu, le vieil Anderson ajouta quelques berrys de sa poche pour s’assurer une soirée de grande envergure comme dirait l’autre. Les quelques bénévoles venus prêter main forte à nos deux protagonistes se mirent au travail, Alex et Kareen suivirent le pas, accrochant toute sorte d’affiches et de guirlandes afin que la fiesta de ce soir soit unique en son genre. Quelques heures plus tard, les premiers invités commencèrent à montrer le bout de leur petit nez, au moins une centaine de personnes débarquèrent dans cette salle et même à l’extérieur ! Nos deux hôtes n’attendaient pas autant de gens, comparativement à l’année dernière, le nombre d’entrées venait de doubler, Anderson lui-même fut surprit par tant de solidarité.

La fête battait son plein, les petits enfants jouaient avec leurs navires miniatures, d’autres jouaient au ballon, les plus vieux trinquaient à la santé de toute l’assemblée. L’ambiance chaleureuse qui régnait dans cette salle était incomparable quand tout à coup, certaines tables s’affaissèrent pour ensuite se briser en tombant. Leurs pieds furent sciés par d’odieux vandales, si jamais ceux-ci venaient à se faire attraper, la raclée qui les attendait les marquerait à vie… Observant ce phénomène avec déception, notre héros dirigea ses yeux aux quatre coins de la salle, espérant y apercevoir le coupable, la crapule à mettre aux arrêts ! Des petits garnements oui… Deux lutins récalcitrants dont Alexander allait avoir le plaisir de retrouver, enfin plaisir c’est vite dit… Ne perdant pas plus de temps, l’officier de la Marine sortit en trombe du gymnase, une fois dehors celui-ci scruta l’horizon et par chance, il vit un gosse se prendre une racine d’arbre dans les pieds et trébucher. Notre héros profita de ce court instant pour se ruer sur sa cible, la machine était lancée à présent et la pêche aux vilains petits canards commença.

« Petites fripouilles, vous ne perdez rien pour attendre… »

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